4.0 out of 5.0 stars4.0
Produite par Marvel Studios et diffusée sur Disney+, WandaVision vient de s’achever au bout de 9 épisodes. Une mini-série qui a fait couler beaucoup d’encre par son hommage aux sitcoms américaines des dernières décennies. Critique sans spoilers !
Un petit flashback s'impose !
Avant d’en dévoiler un peu plus sur l’intrigue de WandaVision, la toute première série de Marvel Studios se situe peu de temps après les évènements d’Avengers: Infinity War et Avengers: Endgame tout en inaugurant la Phase 4 du MCU.
Petit rappel des faits ! A la fin d’Infinity War, Vision (Paul Bettany) demanda à Wanda Maximoff (Elizabeth Olsen) de détruire la Pierre de l’esprit situé sur son front avant que Thanos s’en empare pour anéantir la moitié de l’univers. Mais au moment de la détruire, Thanos surgit et ne parvient pas à la récupérer. Et c’est en utilisant la Pierre du Temps qu’il finit par remonter le temps, ressusciter Vision, récupérer la Pierre de l’Esprit pour finalement le tuer. La suite, tout le monde la connaît.
Un hommage aux sitcoms américaines
Pour démarrer cette nouvelle Phase 4, l’originalité de cette mini-série repose sur le simple fait qu’elle casse les codes en s’éloignant un peu de qu’on avait l’habitude de voir au sein du MCU en rendant un vibrant hommage aux sitcoms américaines des dernières décennies.
Dès les premiers épisodes, le ton est donné et on se retrouve littéralement plongé dans un univers de sitcoms en noir et blanc et plus colorés des années 50 jusqu’aux années 2000 avec des hommages de séries comme The Dick Van Dyke Show, I Love Lucy, Ma Sorcière bien-aîmée, The Brady Bunch, Good Times, Sacrée Famille, La Fête à la Maison, Malcolm, Modern Family ou encore The Office. Cela peut sembler déroutant au début car on se demande vers quelle direction Marvel cherche à emmener son public.
Tout au long de la série, le visionnage de chaque épisode est momentanément interrompu avec le message « Please stand by ». Un message qui avait le don d’en énerver plus d’un car cela se terminait sur un cliffhanger, même si certains épisodes apportaient quelques éléments de réponses.
Le retour de Vision
En visionnant la série la première chose qui nous frappe est la présence de Vision (Paul Bettany) alors qu’initialement le personnage est censé être mort à la fin d’Avengers: Infinity War.
Mais comment est-il revenu à la vie ? Par quels moyens ? Une réponse qu’il faudra élucider en découvrant WandaVision.
Que vaut la première série de Marvel Studios ?
La première qualité de la série tient beaucoup à son esthétique qui permet de s’adresser à un public assez large. À la mise en scène ultra-formatée des productions Marvel Studios, la série propose une relecture des sitcoms qui évite de s’orienter vers de simples références mais de réfléchir à la manière de les intégrer au sein de l’histoire avec son lot de nouveaux et d’anciens personnages connus de l’univers Marvel.
A la manière du film The Truman Show de Peter Weir avec Jim Carrey, WandaVision nous rappelle qu’un monde utopiste créé de toute pièce peut être renversé à tout moment.
Certes, l’hommage aux sitcoms apporte son lot de surprise et de magie, mais le point fort de la série est Elizabeth Olsen qui incarne Wanda qui impressionne par ses différentes palettes de jeux. WandaVision parvient à lui offrir la reconnaissance dont les précédents films du MCU ne laissaient entrevoir qu’une faible partie de son jeu d’actrice (regardez Martha Marcy May Marlene, ndlr). Sans oublier son partenaire de jeu Paul Bettany qui a réussi à apporter une nouvelle dimension au personnage de Vision en le rendant plus humain !
En attendant de retrouver Elizabeth Olsen dans le film Doctor Strange in the Multiverse of Madness en 2022, Marvel Studios et Disney parviennent à sortir de leurs sentiers battus en nous offrant une expérience télévisuelle unique saupoudrée de mystère et de magie, qui en a surpris plus d’un tout au long de cette aventure rocambolesque.

