Habitué à voir l’homme chauve-souris dans de gros blockbusters hollywoodiens, Matt Reeves décide de casser totalement les codes en proposant une relecture du personnage à la Warner. Fini la légèreté, l’humour ou le playboy milliardaire. Batman a soif de « vengeance » ! On se rapproche d’une oeuvre comme le Joker de Todd Philipps.
The Batman suit les enquêtes du Chevalier Noir dans sa deuxième année dans les ruelles sombres de Gotham pour découvrir l’identité du tueur en série qui sème la terreur, le Riddler. Un personnage, connu des comics mais qui a été entièrement revu pour les besoins du film, qui assassine un à un les plus grandes pontes corrompus qui dirigent la ville. Pour l’aider dans son enquête, il aura le soutien de James Gordon (Jeffrey Wright) et de Selina Kyle (Zoë Kravitz).
Loin des univers des Tim Burton, Christopher Nolan ou encore Zack Snyder, Matt Reeves met en avant une facette du personnage peu exploré dans les précédents films, mais connu des comics : Batman est le plus grand détective du monde, avec son arme la plus redoutable : son intelligence.
Pour les besoins du long-métrage, Reeves puise son inspiration bien évidemment dans les comics, mais surtout au thriller Se7en (ou Seven) du réalisateur David Fincher, tout comme Nolan l’avait fait en 2008 avec The Dark Knight qui s’est inspiré de Heat de Michael Mann.
Contrairement à ses prédécesseurs, Matt Reeves mise essentiellement sur une intrigue digne des plus grands films policier.