4.0 out of 5.0 stars

 

Un virus inconnu décime l’humanité. En même temps, les enfants qui viennent au monde sont hybrides : mi-humains mi-animaux, toutes espèces confondues… Dix ans après le début des évènements, Gus, petit garçon mi-cerf, vit toujours préservé du monde des humains.

La nature est-elle la menace ou la solution ?

Personne n’a de réponse : est-ce les hybrides ou « La Maladie » qui est arrivé en premier ? Dix ans plus tard, la réponse importe peu. Les humains survivants semblent se diviser en deux camps distincts : les Derniers Hommes qui chassent les hybrides, les dissèquent en espérant trouver des réponses (ou un remède), et les autres, qui protègent et sauvent cette nouvelle évolution de l’humanité. Le papa de Gus, un petit garçon hybride cerf, l’a préservé du monde extérieur en vivant reclu dans la fôret. Mais le petit garçon développe sa curiosité, au péril de sa vie. Sur son chemin, les ami.e.s et les ennemi.e.s se confondent parfois…

 

Plusieurs thématiques sont abordées au travers de ce scénario post-apocalytique. Le parallèle avec la crise sanitaire actuelle pourrait presque faire sourire. Les préoccupations environnementales, le rapport à la nature et à sa préservation, la nature profonde des humains et leur éternelle tendance autodestructice, leur réaction à l’évolution et à la différence… Les problématiques ne manquent pas dans cette série !

Post-apocalyptique, mais pas déprimant pour autant !

Malgré ce contexte sombre et le sérieux de ces thématiques, Sweet Tooth n’est pas une série sombre, d’horreur ou déprimante. Gus, les hybrides et les autres enfants débordent de vie et contrastent grandement avec les adultes, vivant dans l’ombre de leurs propres erreurs et de leurs combats. Gus est curieux, malicieux, souriant, intelligent et surprend tout le monde : ceux et celles qui croisent sa route, ou le/la téléspectateur.trice. Pleins de ressources, cette nouvelle génération  incarnent parfaitement le lien entre les anciens humains et la nature dont ils se sont séparés pendant trop longtemps.

 

La série est bien rythmée, les personnages sont biens écrits, personne n’est tout noir ni tout blanc, et les épisodes restent fluides. La saison 2 a été commandée par Netflix avant même la diffusion de la première ! Et les audiences étant excellentes dès le début (Top 5 en France la semaine de sa sortie), l’avenir semble prometteur pour cette nouvelle série.

 

Côté production, on retrouve Robert Downey Jr (Iron Man dans l’univers Marvel notamment). À l’affiche, la bouille de Gus est confiée à Christian Convery, entouré par Nonso Anozie (vu dans la série Zoo), Stefania Owen, Will Forte et Dania Ramirez

Sweet Tooth est à découvrir sur Netflix depuis juin 2021.

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