5.0 out of 5.0 stars

 

« Sentinelles » nous embarque dans le destin incroyables d’un groupe d’amis pianistes complètement différents et unis dans leur amour de la musique, qui, pourtant se séparent suite au plus grand événement de leur vie.

Une histoire d'amitié, de musique et d'exigence

Le texte de Jean-François Silvadier nous partage l’histoire de 3 jeunes artistes pianistes. Leur génie s’exprime de manière différente et ont chacun leur vision de la pratique du piano. Ces 3 jeunes hommes sont inséparables depuis l’adolescence et s’embarquent dans des aventures musicales de plus en plus exigeantes. Vient alors le concours qui va changer leurs relations à jamais.

Cette histoire nous pousse à nous interroger sur les relations conflictuelles et l’admiration que l’ont peut porter à un artiste.

Une création réussie

Cette création, au delà de sa mise en scène rythmée et technique qui pousse à l’admiration, est habilement équilibrée entre remise en question et histoire. Aucun piano n’est présent sur scène, une audace scénique très efficace. 

Trop souvent, le théâtre contemporain public se veut porteur de message philosophique ou politique, et oublie de nous raconter une histoire. Ici, le spectateur pourra retrouver les deux, sans avoir l’impression qu’on lui donne la morale.

C’est une histoire de musique, d’amitié, d’admiration, d’exigence personnelle…

Il y a néanmoins beaucoup de références musicales que certain.e.s n’ont pas, mais qui n’entravent pas la compréhension et l’appréciation du spectacle.

Beaucoup de scolaires étaient également dans la salle, et ce sont les premiers à se lever au moment des saluts pour scander des « Bravo ».

Une création réussie qui conquiert le public autant par une très belle exécution qu’une histoire passionnante !

En tournée partout en France jusque fin mai, en savoir plus ici !

Texte, mise en scène et scénographie : Jean-François Sivadier

Avec : Vincent Guédon, Julien Romelard, Samy Zerrouki

Assistant mise en scène : Rachid Zanouda

Lumière : Jean-Jacques Beaudouin

Son : Jean-Louis Imbert

Costumes : Virginie Gervaise

Regard chorégraphique : Johanne Saunier