5.0 out of 5.0 stars

 

Les Mitchell contre les Machines nous entraîne dans un road movie familial saupoudré par une apocalypse de robots ultra connectés par les producteurs de Spider-Man: New Generation. 

Déconnectés

Avant d’être disponible sur Netflix, Les Mitchell contre les Machines était à l’origine intitulé Déconnectés (Connected en VO) et devait sortir directement au cinéma à la fin de l’année 2020. Mais à cause de la pandémie mondiale, Sony Pictures a été contraint de revendre son film à la célèbre plateforme de streaming.

 

Derrière ce film totalement déjantée se cache deux génies du cinéma traditionnel et du cinéma d’animation : Phil Lord et Chris Miller.

 

Leurs noms ne vous diront sûrement rien, mais ce sont eux qui ont réalisé Tempête de boulettes géantes et La Grande Aventure Lego, mais leur plus grande réussite est sans nul doute Spider-Man: New Generation qu’ils ont produit et qui avait remporté l’Oscar du Meilleur film d’animation en 2019 face à des mastodontes tels que Les Indestructibles 2, Raph 2.0, Miraï, ma petite soeur ou encore L’Île aux Chiens.

Mais que vaut ce nouveau film signé Sony Pictures Animation ?

Dès les premières secondes, le film brille par son aspect visuel qui se démarque de la majorité des films en images de synthèse, comme l’avait fait Spider-Man: New Generation quelques années plus tôt. Avec des noms tels que Lord et Miller à la production, mais aussi Michael Rianda et Jeff Rowe à la réalisation, qui viennent tout droit de la série Disney Gravity Falls.

 

En cassant les codes du cinéma d’animation en 3D, Sony Pictures Animation commence véritablement à laisser une empreinte qui émerveille notre rétine. De la direction artistique à la mise en scène, le film regorge vraiment de qualités.

 

Rempli d’humour, d’énergie et d’émotion, le film dépeint le récit d’une famille totalement excentrique des Etats-Unis qui devient le dernier espoir de l’humanité face à une invasion de robots dans un monde ultra connecté. Des smartphones aux appareils électroménagers, ils y passent tous pour éradiquer la totalité de l’espèce humaine à la manière du film I, Robot.

 

Même s’il fait écho à notre rapport avec les écrans ou même notre obsession à vouloir tout publier sur les réseaux sociaux ainsi que la culture créative, le long métrage veut surtout nous montrer les répercussions et les dérives potentielles qu’il pourrait y avoir en nous invitant à réfléchir dans un monde dominé par l’omniprésence de la technologie dans notre société.