3.0 out of 5.0 stars

Après une brillante carrière dans le cinéma d’animation avec Lilo et Stitch et Dragons, le réalisateur Chris Sanders revient sur le devant de la scène avec un film, cette fois-ci, en prises de vues réelles ou presque avec L’Appel de la Forêt.

Adaptation du classique de la littérature signé Jack London (l’auteur de Croc-Blanc), L’Appel de la Forêt relate l’histoire d’un prospecteur d’or du nom de John Thornton, traversant l’état du Yukon (territoire du nord-ouest du Canada), alors en pleine ruée vers l’or, au XIXème siècle.

Ce film familial dispose d’un bon rythme qui laisse peu de place à l’ennui, mais qui souffre de quelques défauts qui l’empêchent de devenir un film culte comme ce fût le cas pour Croc-Blanc produit par les studios Disney en 1991. Malgré que les personnages soient trop lisses, les acteurs font de leur mieux et ne peuvent en faire plus. On peine également à s’attacher réellement au personnage de John Thornton incarné par Harrison Ford, pourtant meurtri par sa séparation avec sa femme et par la mort de son jeune fils. Isolé dans le Yukon, John plonge son chagrin dans l’alcool, ce qui n’est pas au goût du chien (et héros du film) Buck (croisement entre un saint-bernard et d’un berger écossais) qui tente de le remettre dans le droit chemin. 

On regrettera cependant le réalisme de certaines séquences au profit des effets numériques. Cependant, il ne faut pas se fier aux apparences : Buck a été conçu entièrement en images de synthèse comme tous les autres chiens et animaux. Ce qui s’explique par la complexité voire l’impossibilité de faire appel à un vrai chien pour des scènes impossibles à réaliser dans la vraie vie. On pensera notamment à une scène de combat entre Buck et un chien de traîneau qui ressemble étrangement à un loup : mais pas de spoil ici si vous avez envie de le découvrir.

Même si le film est extrêmement beau, l’utilisation omniprésente des images de synthèses gâche un peu notre plaisir à savourer les paysages, le film semble être doté de quelques prises de vues réelles, mais il est vraiment dommage que la majorité des séquences n’aient pas été tournées dans les grands espaces canadiens.

L’Appel de la Forêt reste toutefois une bonne surprise, mais ne marquera pas l’histoire du cinéma. Une œuvre plutôt encourageante pour un premier film en prises de vues réelles pour l’un des maîtres de l’animation, Chris Sanders !

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