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Iratus : Lord of the Dead, qu’il est bon d’être vilain

Iratus : Lord of the Dead est un jeu développé par le studio indépendant Unfrozen, sorti le 24 juillet 2019 sur Windows, Linux et Mac OS. Appartenant aux RPG rogue-like tactique au tour par tour dans un univers de dark fantasy, le jeu nous mets dans la peau d’Iratus, puissant nécromancien qui manipule des serviteurs morts vivants.

 

Dans Iratus, vous allez adorer jouer le méchant. Le principe du jeu est assez simple à comprendre. Vous vous réveillez après un long sommeil et vous souhaitez continuer votre quête de domination sur le monde des hommes. Pour se faire, vous allez avoir besoin d’une armée. Et quoi de mieux pour un nécromancien que d’utiliser ses ennemis comme matière première au combat ?

 

La partie gestion : améliorer les composantes de la nécropole

Le jeu reprend certaines mécaniques de gestion de Darkest Dungeon, auquel il est très souvent comparé de part certains aspects du gameplay. On retrouve notamment le cimetière permettant de créer et d’améliorer des bâtiments apportant une aide durant la partie. Parmi ces éléments, il est possible par exemple, de construire la statue d’Iratus afin d’augmenter les gains de mana du sorcier lors de chaque début de combat, offrant ainsi un avantage tactique et variant les angles d’attaques. D’autres bâtiments utilitaires sont disponibles comme celui permettant de régénérer les points de vies des serviteurs entre chaque combats, leur évitant ainsi la mort permanente.


L'aspect RPG : améliorations et créations des unités et augmentation du niveau du sorcier

Afin de créer l’armée souhaitée, vous allez avoir besoin de soldats. Pour les obtenir, vous allez avoir besoins de matériaux. Et ces matériaux, vous allez pouvoir les obtenir sur les corps de vos ennemis. Toute la particularité du titre, et son intérêt, réside dans les possibilités de créations de vos pantins. Il en existe une vingtaine et ont tous des capacités bien spécifiques. Certains sont plutôt spécialisés pour infliger de lourds dégâts physiques mais se révèlent faibles en défense, d’autres sont très forts pour résister aux dégâts mais n’en infligent que peu et nécessitent un placement rigoureux.

Les aspects RPG du jeu se dévoilent rapidement, via les grades de qualités des composants utilisables pour créer les serviteurs et l’arbre de talents (qui permet, moyennant quelques pièces, de spécialiser aussi bien Iratus que les serviteurs durant leur conquête des niveaux). Il est bien évidemment nécessaire de faire monter les niveaux des valeureux macchabées afin d’augmenter leurs statistiques et pouvoir débloquer de nouvelles spécialisations sur chacune de leurs compétences. Du crafting est aussi disponible, via un système de recyclage d’objets afin de récupérer des matériaux et composants permettant de forger des objets et des reliques améliorant autant le nécromancien que ses larbins.


Le jeu propose une difficulté assez bien dosée. Il aura fallu environ 15 heures de jeu (en le découvrant et en étudiant les possibilités de personnalisation et d’optimisations ainsi qu’en prenant soin de débloquer une grande partie des serviteurs durant la partie), pour en venir à bout dans la difficulté la plus basse. Bien entendu, plusieurs autres modes de difficultés viennent corser l’aventure, renforçant les ennemis et diminuant les capacités de régénérations des serviteurs par exemple, tout en augmentant sensiblement la durée de vie et augmentant l’intelligence artificielle des adversaires.

Le combat au tour par tour : la stratégie prévaut

Pour ce qui est des combats au tour par tour, il est possible de réduire à néant les hordes de misérables humains déferlant devant vous de plusieurs façons. Dégâts magiques, dégâts de stress, dégâts physiques, applications de malus, attaques de posture, sorts d’Iratus, placements des unités sur le champ de bataille… le panel d’extermination est divers et varié et sait s’adapter à toutes les situations, faisant parfois naître dans les esprits des plus avides d’optimisations, des séquences de carnage parfois très réjouissantes.

 

La partie rogue-like, le chemin est semé d'embûches

Le côté rogue like quant à lui, vient du fait que vous effectuez une « run » par partie, ce qui signifie que vous avez des niveaux prédéfinis (la nécropole, la mine, la cathédrale etc.) mais que vos combats sont générés aléatoirement. Vous avez certains ennemis qui sont uniques au niveau, mais la composition des adversaires varie, vous obligeant ainsi à vous adapter à chaque combat afin de ne pas retourner séjourner dans le cercueil duquel vous êtes sortis. De plus, pour pimenter la progression, des événements aléatoires sont proposés sur le parcours, permettant ainsi de débloquer des serviteurs gratuitement, de gagner des artefacts aléatoires puissants, etc…

 

 

Pour 29.99€ sur la page Steam, vous avez ici un jeu qui peut vous tenir facilement 40 à 50 heures et qui, de part son originalité, son humour et son aspect stratégique, peux vous donner du fil à retordre tout en gardant une rigueur tactique qui peut s’avérer fatale lors de vos combats, si vous ne prenez pas la peine de correctement vous préparer dans votre quête de domination. De plus, un contenu additionnel (DLC) (rajoutant des monstres, des niveaux, des ennemis et des artefacts et bien d’autres choses) a été annoncé pour le 26 octobre au tarif de 14,99€, augmentant un contenu déjà bien riche. 

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