Les humains ne sont là encore, que des témoins peu utiles et impuissants face à Kong et Godzilla, essayant de les utiliser ou de les manipuler pour servir leurs propres intérets (rarement avec succès) ! Les humains ont peu d’importance dans le combat lui-même (contrairement à Godzilla 2) et ne servent quasiment à rien. Quelques personnages humains sont censés apporter une touche humoristique, mais sans plus. On retrouve notamment les personnages de Madison Russell (Millie Bobby Brown), Mark Russell (Kyle Chandler) et de Nathan Lind (Alexander Skarsgård, vu dans Kong Skull Island).
D’autres détails de ce faible scénario font grincer des dents. Parmi eux, on notera que les humains continuent de tirer avec de vulgaires balles sur les kaiju alors que leur inefficacité est prouvée depuis le début (paradoxalement, la technologie a trop rapidement évoluée alors que seulement trois ans d’histoire se sont écoulées entre deux films). Ils n’apprenent pas de leurs erreurs passées, les méchants ont des objectifs ridicules, et tous les bienfaits des kaiju exposés dans Godzilla 2, sont totalement passés à la trappe… Même Godzilla est dépeint comme un ennemi, alors que cela n’a jamais été le cas dans toute l’histoire du cinéma.
Enfin, le réalisateur a clairement dû « level up » la combativité de Godzilla, qui n’aurait jamais pu faire face à l’agilité d’un Kong armé. Toujours dans Godzilla 2 : King of The Monsters, le lézard géant est lourd et ses pas sont lents mais incroyablement puissants. Ici, lors de son affrontement avec Kong, Godzilla se met à courir et fait des prises de judo. Ça en est presque risible…