Daniel Balavoine était très médiatisé à cette période de sa vie. Et pour cause : il est sur tous les fronts en même temps. Plus engagé que jamais, il s’investit dans l’opération « Action Ecoles » pour financer lever des fonts pour l’Afrique. Il prend également la responsabilité du projet Pompes à eaux pour l’Afrique. C’est à cette occasion qu’il repart faire le Paris-Dakar pour la 3e fois, mais cette fois-ci en tant qu’ambassadeur d’une association humanitaire. Cette dernière profite du circuit véhiculé pour installer des pompes à eaux dans les villages africains. Sur le terrain, il se démène et négocie même avec le gouverneur d’une province du Mali qui bloquait le convoit des pompes.
Le 14 janvier 1986, les conditions météorologiques difficiles ont raison de l’hélicoptère dans lequel le chanteur est transporté. L’accident survient dans la soirée. Le pilote, François-Xavier Bagnoud et les quatre passagers, Nathalie Oden, Jean-Paul Le Fur, Daniel Balavoine et Thierry Sabine, meurent sur le coup.
À l’annonce de son décès, les hommages se multiplient sur les chaines de radio et de télé. Ses amis artistes prennent la parole (notamment Jean-Jacques Goldman et Michel Berger), et déplorent surtout le potentiel extraordinaire du chanteur. Il emporte avec lui pleins de projets professionnels, personnels et humanitaires.
Le chanteur avait annoncé qu’il comptait mettre fin à sa carrière musicale à 40 ans pour se lancer dans autre chose, comme l’écriture ou la politique.
À 33 ans et après seulement 8 ans de carrière sur les devants de la scène, Daniel Balavoine a plus d’une vingtaine de tubes à son registre. 35 ans après sa disparition tragique, le chanteur est toujours populaire, autant dans sa musique que dans ses engagements.