1.0 out of 5.0 stars

 

Laura et Massimo se marient. Mais rapidement, un orage éclate entre les deux tourtereaux. Les deux amants enflammés sont séparés. Leur amour est plus que mis à mal…

90% de sexe, 100% de mauvais scénario

Quand le premier volet de « 365 jours » est sorti sur Netflix l’année dernière, la rédaction de Plum’Culture s’était révoltée contre ce navet incroyable, qui mélangeait fausse pornographie, sexisme, masculinité toxique et jetait le constenement des femmes au feu.
Si vous pensiez que Netflix ne pouvait pas faire pire avec le 2e volet de la saga italo-polonaise, détrompez-vous… Malheureusement la plateforme a surfé sur le scandale du premier film pour faire encore pire. Prenez les pires trames scénaristiques possibles, mélangez-les dans un shaker, secouez et vous obtenez « 365 jours au lendemain ».

 

Sur 1 heure 50 de film, il faut compter un beau quota de 90% de scènes de sexe et 10% de scénario affligeant.

 

Quand on touche le fond, on peut encore creuser...

Les pires clichés sont réunis : du sexe à overdose (à se demander si on ne regarde pas un film porno tellement qu’il y en a…), des femmes matérialistes, capricieuses et dépensières, des couples qui ne communiquent pas, des hommes soit disants beaux gosses sortis d’un magazine, possessifs, jaloux et colériques, des musiques hits de plage, et même le coup du jumeau maléfique : tout y est…

 

Les femmes demeurent à leur statut de trophée : sois belle, fais toi désirer et ne t’occupe de rien d’autre que de lapider l’argent de Monsieur. De plus, au moindre bel homme qui leur montre un peu d’intérêt, elles oublient vite le soit-disant amour qui les enflammaient.

Les hommes ne brillent pas davantage : ils gèrent les affaires et les sautes d’humeur de ces dames, demeurent menteurs, manipulateurs, cachotiers et gardent leur rôle de mâle alpha protecteur. On pourrait croire à une mauvaise parodie, sauf que tout est réellement à prendre au premier degré.

 

Le succès de la mauvaise pub

Netflix tombe bien bas en continuant cette production à ras les paquerettes, mais la plateforme s’en moque éperduement. Toute publicité, bonne ou mauvaise, apporte son trafic et son audience. Avec des films comme 365 jours, Netflix assume une production pathétique pour faire du cash. Que la toile se révolte ou non, les vues sont là et ça fontionne quand-même.

Le sexe, ça fait vendre. 365 jours est donc une production à clics et à dollars, ni plus ni moins. Quand on sait que le nombre d’abonnés à Netflix est en chute libre, la stratégie peut avoir un peu de sens.

Essayons de garder notre calme en apprenant qu’un troisième opus est dores et déjà prévu…

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